De par sa géographie, l’Iran a été depuis la nuit des temps un pays très centralisé où la population se concentrait autour des oasis entourés de vastes étendues désertiques. A ceci s’est ajouté le souci de créer un état fort et donc centralisé au début du vingtième siècle.
A l’image de Paris, l’infrastructure routière iranienne est en forme d’étoile ayant son nœud à Téhéran. Les grandes institutions financières (banques, assurances, bourses de valeurs) se trouvent dans cette ville. Un grand nombre d’industries, et non les moindres, sont implantées à proximité de celle-ci.
Près de 30% des fonctionnaires et 45% des grandes entreprises industrielles se trouvent à Téhéran. Les principales industries de la région sont la construction automobile, l’électronique et l’électroménager, l’armement, le textile, le ciment et les matériaux de construction, le sucre et la chimie. Une grande raffinerie se trouve à Rey, dans la banlieue proche de Téhéran. Deux aéroports internationaux et deux aérodromes desservent la ville.
La bourse de Téhéran, membre de la Fédération Internationale des Bourses de Valeurs (FIBV) et l’un des fondateurs de la Federation of Euro-Asian Stock Exchanges, était avant l’embargo l’une des plus performantes au monde.
Malgré sa marginalisation politique et le déclin de son importance aux profits des quartiers d’affaires modernes, le Bazar central de Téhéran domine toujours le réseau économique national et en particulier celui du négoce.